Les sociétés civiles de placement immobilier ne distribuent pas toutes des revenus locatifs. Si la plupart table sur des loyers grâce à la mise en location, d’autres en revanche ont pour objectif de distribuer uniquement de la plus-value, c’est-à-dire des gains à la revente. Ces familles de SCPI sont aussi appelées SCPI de valorisation, et il en existe deux principales catégories. Les SCPI exploitant de l’immobilier (les droits de la pleine propriété, faisant alors intervenir l’usufruitier d’une part, et le nu-propriétaire d’autre part. L’usufruitier se dépouille des droits de disposer du bien, qui revient au nu-propriétaire, tandis qu’il est autorisé à exploiter et à jouir des fruits issus du bien. En achetant en nue-propriété, la SCPI bénéficie d’une importante décote sur le prix de l’acquisition. L’immobilier ne rapporte pas de loyers – puisque ces derniers reviennent à l’usufruitier comme mentionné ci-dessus. En revanche, le démembrement est temporaire, et l’usufruit rejoint la nue-propriété pour former la pleine propriété, à terme.
Les deux parties, nu-propriétaire et usufruitier, fixent alors la durée du démembrement. Plus celle-ci est longue, plus la décote est importante. Au moment où l’immobilier recouvre la pleine propriété, il sera revendu en ayant ainsi eu le temps de prendre de la valeur. Cela en comptabilisant également son potentiel foncier au fil des ans.
Quels sont les avantages pour le souscripteur ?
L’investisseur qui souscrit à des parts de SCPI de plus-value) [...]